Lorsque les maux sont trop douloureux et que les mots ne peuvent pas sortir, le corps utilise les symptômes pour exprimer notre souffrance.

La dépression

La dépression prend son origine dans des traumatismes passés qui se réveillent à des moments clés, des tournants de la vie. La personne dépressive ressent une tristesse profonde qui l’empêche de poursuivre sa vie, elle n’a plus goût à rien, et se trouve immobilisée dans l’action.

Adèle, 36 ans, est en dépression. Elle est en arrêt de travail depuis deux mois. Elle travaille dans le domaine social et ne parvient plus à aller jusqu’à son bureau. Avant l’arrêt, elle n’arrivait plus à sortir de sa voiture pour se rendre au travail, également elle avait des nausées chaque matins. Elle avait déjà souffert de dépression 5 ans auparavant, et se sentait à nouveau incapable de réfléchir, de se réjouir ou de prendre des décisions.

Son objectif de séance « j’aime être en vie » prend tout son sens, puisqu’elle ne sort plus de chez elle, n’a plus goût à rien : ne vit plus, pour ainsi dire. Les corrections dans le temps présent révèlent des problématiques sur la structure : Adèle est enfermée dans son corps, ne ressent plus, ne s’adapte plus. Cette dépression est le dernier rempart pour qu’elle puisse survivre puisque c’est parce qu’elle ne parvient pas à se mobiliser sur l’action qu’elle ne passe pas à l’acte vers un suicide. Energetiquement il y a également des blocages, notamment autour des émotions de la colère (énergie qui permet d’avancer) et de celle de la joie.

Lorsque nous revenons à la racine du problème, Adèle évoque des agressions sexuelles qu’elle a subit lorsqu’elle avait 6 ans, qui l’ont laissée honteuse et incapable d’exprimer ses sensations. Elle comprend alors que cette dépression intervient alors qu’aujourd’hui sa fille a 6 ans, et que la dépression précédente avait eu lieu alors que sa fille aînée avait 6 ans également.

Trois semaines après cette séance Adèle a pu reprendre le travail. Depuis, et après plusieurs séances, elle a mis en place un projet de reconversion professionnelle dans un milieu qui prenait plus de sens pour elle. Adèle a poursuivi régulièrement son suivi tous les deux mois depuis deux ans, aujourd’hui elle a pu changer de métier et s’épanouir dans sa vie de mère et de femme.

Adèle a fait le choix de passer la porte et de voir ce qu’il y avait derrière. Et vous, choisirez vous de la franchir?

(Pour des raisons de confidentialité, le prénom a été modifié.)

Adeline Cigrand
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Maison de Santé Pluridisciplinaire
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33890 Gensac
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